Qrahin Silason dit Apôtre

========
Partie In Game
========

Pseudo : Qrahyn
Disponibilité In Game : Variable ( en général le soir dans la semaine et le week end )
Disponibilité Discord : Idem que la disponibilité In Game
=========
RôlePlay
=========

[Personnage]


Nom : Silason
Prénom : Qrahin
Surnom : Apôtre
Age (date de naissance facultative) : 268 ans ( né en 532 )
Sexe : Masculin
Orientation sexuelle (Fac.) : Hétérosexualité
Race : Nain
Classe : Guerrier
Affinité élémentaire primaire (Facultatif si non Mage) : Feu
Métier: Garde ( Prêtre de Guerre )
Taille (Fac.) : 1m40
Poids (Fac.) : 90kg

[Courte présentation physique]

Qrahin Silason est un Nain légèrement plus grand que la moyenne, faisant 1m40. Son corps trapu est couturé de cicatrices, et démontre d'un léger embonpoint malgré une grande force physique. Son visage sévère est marqué par une barbe imposante mais bien entretenu, laissant apparaître un ensemble de tresses élaboré, décoré avec des perles marquées de runes, d'où émerge en plein milieu un nez épaté qui semble avoir été cassé à de trop nombreuses reprises pour montrer sa forme originel.. Ses cheveux ont connu le même traitement, et sont d'un brun très foncé, strié de blanc tout comme sa pilosité faciale. Sous ses sourcils broussailleux, souligné par des cernes démontrant d'un manque chronique de sommeil, des yeux d'un bleu profond et transperçant dévisage toute les personnes passant sous son regard. Une cicatrice passe sur son œil droit.

[Courte présentation psychologique]

Qrahin Silason est un nain désabusé et caustique, prompt au sarcasme. Il apprécie particulièrement l'humour noir, bien que peu jovial par nature. Il n'en est cependant pas moins assez social, trouvant un certains plaisir à discuter avec toute sorte de gens, à la condition que ceux-ci ne lui propose pas une discussion banale. Philosophe de comptoir, il aime deviser sur les grandes questions de la vie, tout en ayant des positions très ferme et peu prompte au changement, notamment en ce qui concerne sa Foi et ses convictions personnels. Il tend cependant à la démagogie si celà peut l'aider à accomplir ses objectifs. Qrahin est cependant un Prêtre de Guerre totalement fanatisé, prompte à chercher à détruire ceux qu'il considère comme les ennemis de Barf, sa divinité tutélaire. Cette nature zélote l'a ainsi mené à de nombreuses reprises à rentrer en opposition avec les princes marchands de Vandor, ses prises de position allant parfois à l'encontre de la diplomatie et du commerce souhaité par ces derniers. Il est prêt à tout les sacrifices ainsi qu'a toutes les actions, même les plus extrêmes et moralement douteuse dès lors qu'il les considérera comme nécessaire aux intérêts de son Dieu. Ayant passé la plus grande partie de sa vie à lutter contre les démons et à voir ses amis tomber sous leurs coups, il leur voue une haine sans limite, mais tend à respecter les Danaavs qui, bien que d'origine démoniaque, ont par les actions démontré une volonté de s'écarter du mal.

[Histoire]

Qrahin avançait d'un pas lent dans le Temple de Barf Ascendant, situé profondément enfoui dans les entrailles de Vandor, agitant lentement, avec gravité son ensencoir dégageant une douce odeur d'ences, alors qu'il remontait l'allée centrale bordée de colonne finement sculpté se perdant dans dans le haut plafond. Il psalmodiait en même temps des prière destiné à Barf, parlant de guerre et de vengeance. Plusieurs guerriers agenouillé de par le temple, écoutant, tête baissé, les incantations du Prêtre de Guerre. Qrahin avait été parmis eux pensa t'il, alors qu'il venait de s'agenouiller devant l'autel principal.

Fils de Thorald Silason, un simple guerrier, et de Helda Grunson, tisserande de son état, Qrahin était né dans une famille aimante. Dès son plus jeune âge, il fut formé par son père au métier des armes, dans le seul but de devenir un guerrier et de servir son peuple. Cependant l'on remarqua assez rapidement son très fort attachement à la Foi de Barf, véhiculé par la sa mère très pieuse qui l'emmenait tout les matins aux premières oraison du temple de son Dieu. Du fait de sa Foi ardente, ne demandant qu'a être encore plus attisé, Qrahin fut placé sous le tutellage, du très contreversé du fait de son trop grand zèle et trop grande ferveur dans la Foi, le Haut Prêtre de Barf d'alors, le tristement célèbre Brugnek. Il ne revit alors ces parents et ses amis qu'a de très rares occasion et fut irrémédiablement changé. En effet, le jeune guerrier, plein d'entrain et de vie, se changea en un austère combattant, ne vivant que pour la guerre et son Dieu, et pour détruire ceux qu'ils considéraient comme néfaste à l'ordre du monde. C'est un Nain sans pitié et prêt à toute les atrocités qui se retrouva ainsi va aux invasions démoniaques de l'an 600. Malgré sa Foi bien ancré, les horreurs de la guerre marquèrent durablement le jeune guerrier Nain. Face à la mort et à la destruction, son esprit chancela, manquant de le faire sombrer dans la folie. Sa Foi le sauva, et devint absolument tout pour lui. Il prit aussi conscience de la futilité des conventions sociales des mortels face aux dangers les menaçant.
Ainsi une vie entière de combat s'ouvrit devant lui, et qui continua bien après la mort de son mentor. Qrahin combattit côte à côte avec des guerriers venant tout les horizons afin de vaincre les démons qui envahissait leurs terres. Il participa aux massacres de villageois et à la destructions de villages entiers soupçonnés d'avoir pactisé avec les abominations venu les détruires. Quand il n'était pas en Vendor, parmi les siens, il parcourait le monde, offrant son aide à toute personne qu'il jugeait digne, participant à de nombreuses escarmouches et batailles contre toutes personnes qu'il jugeait corrompu par l'influence démoniaque. C'est de ces vagabondages guerrier et de sa Foi qu'il obtint le surnom d'Apotre.

Qrahin rouvrit les yeux, se releva, et regarda les soldats qui priait. Il leur fit signe de se relever, agita son encensoir en leur direction afin de les bénir, puis leur fit signe de sortir. Il remarqua l'expression que tous aborait quand ils le regardaient : un mélange de peur et dégout. Peur pour sa violence, dégoût pour ses actes. Il savait qu'en haut lieu, il n'était pas apprécié, qu'on le jugeait trop belliqueux et trop extrème dans ses actes. Qu'a ne cela ne tienne, il s'en moquait. Le monde serait purifié par le fer par le feu, pensa-t-il, en touchant le rassurant manche de sa masse de guerre.

La vue depuis le haut des montagnes étaient sublime. La ville s'étendait à ses pieds, toutes illuminés, brillant de mille feux dans la froide nuit des Montagnes Célestes. Certaines personnes s'attardaient encore dans les rues malgré l'heure tardive. La lune luisait d'une lueur tranquille dans les eaux profondes et glacés du port. La vue était magnifique, sublime, lui pressait le coeur par sa beauté. Et dire qu'il ne s'en était jamais rendu compte auparavant.

200 années misérables s'étaient écoulés. Deux siècles fait de carnages et de morts, de violences et de mensonges. Deux siècles à parcourir le monde afin d'accomplir le sale travail nécessaire à la survie d'Aezelan, à son maigre niveau, allant du petit larcin pour nourrir les pauvres aux massacres de communautés entières soupçonné de pactiser avec les Démons, en passant par des executions sommaires, des assassinats dans les bas fonds des cités. Il avait compromis ses idéaux, cherchant le résultat plutôt que la méthode, passé des pactes immoraux, avait versé dans de sordides magouilles, rien n'avait semblé trop avilissant pour ce qu'il cherchait. Deux sièces. Pour Aezelan. Pour le peuple. Pour qu'a l'aube de l'échéance, ils prévalent, envers et contre tout.

Mais il n'avait jamais été vraiment satisfait. Cette voie lui avait été imposé. Il savait que ce qu'il faisait était nécessaire, et que certains se devaient d'emprunter ce tortueux chemin, mais il aurait aurait aimé avoir le choix, il aurait aimé que ce soit une autre personne qui le fasse. Il aurait aimé que ses parents ne le donnent pas au Temple de Barf a à peine 15 ans. Il aurait aimé ne pas avoir à subir les sévices physiques et moraux de son Maître Brugnek. Il aurait aimé avoir une vie simple comme ses parents, faites de labeur dur et de plaisir simples. Il aurait aimé fonder une famille, se coucher le soir auprès d'une femme qui l'aime, s'asseoir sous le porche de sa maison afin de voir ses enfants s'amuser. Mais Barf en avait décidé autrement. Il avait été sacrifié sur l'autel de guerre, au nom de la survie de tous. Il savait que c'était nécessaire. Mais une petite pensée égoïste était resté gravé en lui, toute ces années, comme une petite coupure de l'âme, qui refusait tout simplement de guérir : Pourquoi moi ? Pourquoi dois je consentir à tout ces sacrifices ? Pourquoi ne puis je pas vivre simplement ?

Il était resté enfermé dans la voie qui lui fut dicté. Deux siècles. Deux cents années misérables se répétant sans cesse. Les actes étaient toujours les mêmes, les seuls choses qui changeaient vraiment, c'étaient les personnes. Peu d'amis de la première heure étaient encore en vie, ceux qui l'était avaient irrémédiablement changé, ou avait peur du changement que lui même avait subit. Il avait pris l'habitude de ne plus s'attacher. Car s'attacher c'est souffrir. et il ne pouvait souffrir, car là, dehors, Aezelan attendait. Et on ne la faisait pas attendre. L'habitude, la terrible habitude avait fait son chemin, et il était presque arrivé à faire taire totalement cette petite pensée insidieuse. Presque. Pourquoi moi ?.

Puis, comme le soleil commence à poindre après la plus terrible des tempêtes, une faille était apparu. Un espoir, ténu. Un espoir qui se résumait à une personne, arrivé comme un sort de la vie. Une personne qui aurait pu rester une étrangère parmi tant d'autre, un visage dans la masse, vu rapidement dans la foule et oublié aussi tôt. Mais ce ne fut pas le cas. Pourquoi lui parmi la foule des autres ? Il n'avait rien de particulier. Il ne savait pas. Mais c'était lui. Et c'était tout ce qui importait désormais.

Comme on enlève des œillères à un cheval, tout s'était révélé, tout était limpide  Tout fut expliqué. Tout fut justifié. Tout prenait sens. Tout s'accomplierai.

Le soleil commençait doucement à se lever à l'horizon, par delà les montagnes enneigés, éclairant lentement la ville d'une lueur orangeatre. Tout semblait couvert d'or en fusion. Les premiers travailleurs commençaient à sortir, à vaquer à leur occupations journalières, les première patrouilles du jour de la garde se formaient. Il entendait s'élever doucement les éclats de voix, quelques rires épart, de ceux qui rencontrent leurs amis avant d'aller œuvrer, de manière industrieuse, dans les ateliers.

Il était temps de redescendre et de commencer la journée, comme le reste de la multitude. Car tout avait désormais du sens. Un sens profond, au delà des mots, au delà de la simple compréhension. Un sens qui existait par lui même et qu'il ressentait au plus profond de son être, plus clairement encore que la bise froide du vent, ou la chaleur du soleil qui commençait à poindre. Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel.